Alahitou

Son Profil Général

Blason
Blason du troll n°7515
7515
Hors Jeu
Distinctions
Maladie
Race
Durakuir
Date de Création
19° jour de la Limace du 2° cycle après Ragnarok
Niveau
55
Guilde
-
Mouches
54 Bzzzz
Nombre de Meurtres
209
Nombre de Décès
13
Equipement Utilisé
Possessions

Description

[Toutes les informations présentées en dessous de cette ligne sont spécifiées par le joueur et ne sont donc pas officielles]


Au soir du 20° jour du Goblin du 14° cycle après Ragnarok,
le troll le plus profond du Hall
se gratte la couenne sur l'axe du Monde
au niveau -13928.

Viens me rejoindre, si tu l'oses !

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Ce que nous appelons "course" ressemble plutôt
à un trot léger de boiteux. De temps en temps,
toutefois, nous nous surprenons à placer une
véritable accélération qui nous laisse pantois
au tour suivant.

Mon record personnel :
13 DE verticaux en un seul tour

Je l'ai plusieurs fois égalé, jamais dépassé.
C'est à se demander si ce n'est pas fait exprès...

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Me voici en voyage, de nouveau.
Devenu vieux je sens venir la fin.
Je vais m'enfouir au plus profond du Hall,
Là où même les gros trolls ont peur du noir.
Trouver le cimetière des trolls, peut-être.
Gagner ma dernière demeure, sûrement.
Cette descente-ci est sans retour
Et elle ne s'achèvera qu'avec moi.


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Co-découvreur du Passage du Glacier :
En surface : 66 / 26 / -80
En profondeur : -131 / -111 / -1630

Sanctuaire gobelin de la tribu des Pa´Bô : -2 / -60 / -1600

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Ancien guru des Héliotaupes :



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J'ai ouvert les yeux sur le monde quand ce siècle avait trois ans.
C'était vers la fin de l'hiver, je suis descendu comme les grands.
Il me fallait tout découvrir, ma curiosité me guidait,
Les galeries me tendaient les bras, les profondeurs déjà m'appelaient.
Attiré par les gigots d'gob' j'allais de trésor en trésor,
Je courais dansais et riais, j'en voulais encore et encore.
J'ai trouvé une dague de mithril, j'en étais fier comme un dindon,
Je la portais en paradant. Disons-le, j'avais l'air d'un con.
Agacé par ce trollinou qui semblait se prendre pour un gritch,
Un autre troll bien plus âgé décida de me botter les miches.
J'étais très ignorant de tout mais je n'avais peur de rien,
Avec ma belle dague toute neuve je frappai le vil sagouin.
Et puis un autre est arrivé, a liquidé mon agresseur,
Mais quand j'ai voulu le remercier il m'a frappé avec ardeur.
Il était encore plus âgé et ma lame ne put le toucher,
Mais il me lançait des bourre-pifs que je ne pouvais éviter.
Alors vite je suis remonté, je devais me mettre à l'abri,
J'ai pansé mes plaies au soleil, soigné mes miches endolories.

À cause de ça j'ai réfléchi, et forcément l'idée me vint
Qu'en groupe on est plus efficace, qu'un seul troll vaut moins que vingt.
J'ai donc rejoint les Nighthunters, et en meute j'ai repris la chasse,
J'étais petit donc finisseur, et ça c'était vraiment la classe.
Mais la guerre vint à éclater, on craignait l'arrivée du Sombre,
Je me jetai dans la bataille, moi qui avais peur de mon ombre.
J'étais jeune et sans expérience, les gros me regardaient de haut,
Mais en participant au Rituel j'aidai à écarter le fléau.
Puis écœuré par l'attitude de tous ces gros lumineux
Qui écrasaient les trollinous et se prenaient pour des dieux,
Qui non contents de les railler n'hésitaient pas à les voler,
Je perdis tous mes repères, je me mis à assassiner.
Abandonnant tous les loups, je partis avec un ami.
Nous fondâmes notre propre clan, du crime je fis l'apologie.
Un jour ma danse de mort prit fin, d'un culte je devins le guru,
Je prônais la paix et l'amour, le fou était devenu doux.
Cette époque aussi n'eut qu'un temps, je retrouvai les Nighthunters,
Et tous m'ouvrirent grand les bras : pour eux j'étais toujours des leurs.

La chasse entre loups a repris, j'étais rentré à la maison,
Les monstres tremblaient devant nous, et nom d'un gob' ! que c'était bon !
Peu à peu, d'une traque à l'autre, nous avons retrouvé nos marques,
C'était tranquilles et sereins que nous menions notre barque.
Puis un jour le nouveau chasseur est redevenu Chapelain
Preuve s'il en était besoin qu'il avait retrouvé ses copains.
Mais mon amour des profondeurs jamais n'avait pu s'éteindre,
Et un soir de désœuvrement je le vis de nouveau se poindre.
J'ai salué tous mes amis, ensemble nous avons dansé,
Nous avons bu toute la nuit, au petit matin j'ai vidangé.
Alors entamant mon voyage, j'ai traîné ma grande carcasse
Le long des parois rocheuses, toujours plus loin de la surface.
J'ai bien fait tomber ton record, Nyctalope l'exploratroll !
Et puis maintenant je reviens, pour retrouver mes copains trolls.
Le Hall est un monde difficile, et je suis un être compliqué,
Mais mon errance est terminée, ma quête est enfin achevée.
Il ne me reste qu'à rentrer, j'ai retrouvé mon équilibre.
La chasse avec les loups peut reprendre : maintenant je suis un troll libre.

Mais la vie parfois vous rattrape, et la mort bientôt en profite,
Vous vous prenez de grandes claques, pauvre créature troglodite.
Ce clan hier encore soudé, ce clan que vous avez aimé,
Ce clan fondé sur l'amitié, ce clan ce jour semble sombrer.
Tous vos camarades de chasse, tous vos compagnons d'infortune,
Loups hier fiers et ombrageux, n'aboient plus jamais à la lune.
Alors vous voulez disparaître, faire comme les êtres de la surface,
Vivre une fin définitive, de ce monde effacer vos traces.
Puis un jour c'est la mort dans l'âme qu'à tous vous faites vos adieux,
Et que vous tressez la corde qui vous conduira jusqu'aux cieux.
Mais une patte secourable soudain vers la vôtre se tend,
Timidement vous l'acceptez, et vous retrouvez votre allant.
Alors vous rangez votre corde, mettez votre lame au foureau,
Vous rejoignez ce nouveau groupe et vous vous rejetez à l'eau.
C'est la tribu des Morrigans qui m'a redonné de l'espoir,
C'est eux qu'aujourd'hui je rejoins, eux qui m'aideront dans le noir.
Cet équilibre retrouvé et si rapidement perdu,
Sans lequel je ne suis plus rien m'est heureusement revenu.
Je retrouve pèche et engouement, je ne suis plus ce vieux croulant,
Oui, désormais je peux le dire : le troll libre est aussi vivant.





Un troll tentait de pousser sa charrette.
Elle était lourde comme une trollette,
Alors il forçait, grimaçait, jurait,
Mais jamais la charrette ne bougeait.

Soudain un sphincter sous l'effort céda,
Un vent terrible notre troll lâcha !
La réaction une poussée donna,
La charrette enfin vaincue avança.

Mais un autre troll derrière lui se trouvait,
Qui reçut ce vent terrible en plein nez,
Comme une masse on le vit s'écrouler !
Las ! Jamais il ne put se relever...

Moralité :
Si ton pet, troll, fait bouger la charrette,
Il a pour défaut qu'il pollue et fouette.






 
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