« Droit devant nous. Sans savoir où. Nous filons comme des fous. »
"Les Enragés c'est une bande de fous furieux nihilistes" (Ekarisseur 67888- Les Gardiens du Crépuscule)
La nuit promet d'être belle
Car voici qu'au fond du tunnel
Apparaît la vache rousse.
Saisi d'une sainte frousse,
Tout le commun du bestiaire
Croit voir le diable à ses trousses.
Kobolds volages et vulgaires, ouvrez moi mon TP
Et vous, gobs pervers, courrez à la tanière.
Prévenez de ma part mes amis Enragés
Que ce soir j'arrive au cimetière du Balrog bien nommé.
Voici mon message :
Banshees, Ectoplasmes et Vampires, Venez donc au grand festin
votre sang sur nos armures va jaillir car tel est votre destin
VT, Saigneur, Fionki,
Gamin, Tsaran et Praton
Cuisinent mes grandes fricassées.
Et le Schtroumpf devenu dodu,
me dit d'un air entendu :
" Allez viens, tu vas te marrer. "
Comme je lui fais remarquer deux-trois effrits attablés
Qui sont venus sans cravate, Ha! Ha ! J'l'uis fait r'marquer !
Il leur lance un œil hagard et explose sans crier gare quelques viscères écarlates.
VT hypnotise de belles succubes vestales,
Et Fionki insatiable vampirise la Marilith,
Infernales appétits de frénésies bacchanales
Qui charment nos âmes envahies par cette belle compagnie...
Banshees joufflues, Essaims sanguinaires, gargouilles émues, fières gorgones,
Laissez vos trésors par terre car vos pouvoirs on s'en tamponne
Soudain les pierres frissonnent
Car Patator en personne
Fait une courte apparition,
L'air tellement accablé
Qu'on lui donnerait volontiers
Tous nos Dieux sans concession,
S'il ne laissait, malicieux,
Courir le bout d'son halbarde
Devant ses yeux maléfiques
Et ne se dressait d'un bond
Dans un concert de jurons,
Disant d'un ton pathétique
Que le Balrog obscène
Cynique et corrompu
S'approche de la tanière
De ceux qui l'ont pourfendu,
Car c'est ici son cimetière
et par nos muscles tendus
Le Balrog réapparu s'en ira idem
(Festin suprême).
Mais, déjà, de nouvelles mouches arrivent.
Enragés, je vous remercie
D'une table si bien garnie !
Diablos, lugubres et sauvages,
préparez-nous notre breuvage.
Et lâchez ces artifices
Ramassez-moi ce lait de gob
Qui déshonore nos entrailles
Et nous chercher sans retard,
l'ami qui soigne et guérit
la folie qui nous accompagne
Et jamais ne nous a trahi :
Champagne...
Vous qui approchez de nous sans prévenir, sachez que vous vous exposez.
Cette Frayeur
C'est le soir et le vent s'est levé
Dans les cavernes oû la poussière vole
Aiiii c'est l'heure où vont danser
Ceux qui se nomment les Enragés
C'est un endroit ou on vit
Courir dans les veines, cette folie
Et Balrog aiguise son regard
Il a vu ce qui vient de nulle part
Il a crispé la main sur la lame
Attention à la blessure madame
Ooh mais on n'sent pas la douleur
Sinon dans les cœurs
Cette frayeur
C'est ce demon aux victoires si belles
Qui a déplié lentement ses ailes
Aiii, c'est dans le ventre là
Balrog sait ce qui arrivera
Dans cet endroit où on laisse aller...
Il se lève
Et prend
Son arme
Si blanche
C'est pour crever
Les corps
De ces fils de pute
D'Enragés
Pendant qu'il en est
Encore temps
Allez respire bien
Avance
Encore
Mais avance
Balrog n'sentira pas la douleur
Peut-etre la peur
Dans son coeur
Sous l'armure
Trop blanche
L'auréole
Grandit
C'est le sang
Et Balrog
A les yeux qui brillent
Il part
Sur le chemin des ancêtres
Il court
Légèr
Légèr
Et la pluie lave
Huguette
Et la pluie lave
Ses griffe
Il est propre
Enfin
Cette frayeur...
"Vous avez une sale gueule!"
Que l'on soit vos idoles ou l'incarnation de la bétise à vos yeux, retrouvez dans cette toute nouvelle rubrique vos meilleurs commentaires sur notre guilde ou l'un des notres!