[507690] Hall famous Johnny's Saloon
A l'orée du village de "Cou'd Butry Sur Calvok", au fond d'une caverne sombre comme un cul de basse-fosse, brille cette étrange guitare, rouge comme les braises d'un élémentaire de feu, hypnotique comme le regard d'un sphinx. Annonçant l'entrée du saloon, son halo pourpre laisse entrevoir de crasseux battants flanqués de deux pancartes délabreusement éculées, vomissant plus respectivement que respectueusement ces mots : d’un côté « Hall famous Johnny's Saloon : The original punk rock n’troll saloon » et de l’autre, à moins que ce ne soit l’inverse : « TK will be shot – Survivors will be shot again ». Avant d’achever la pertinente réflexion suscitée par ces pictogrammes, la voix tonne, semblant sortir du fond d'un charnier d'Hellrots :
Ola, Trollinet, salut miséreux !
Le Johnny's Saloon, antre des Johnnies in the Dark, s'ouvre là où plane l'ombre de la confiance bien placée, fais don' pas l'timide, pâle petiot, entre ! Devant ou derrière le comptoir, avant ou après une bonne pinte de rigolade, racontars et autres billevesées vantardes, tu trouveras un équipement de première nécessité à des prix à faire pâlir ce vieil escroc de Trollon Tapis : "Oh ! Mes prix planchers sont tombés au sous-sol !"
Garde tout de même les pieds sous terre... notre Forgeron répare et lustre les armures le temps de te taper une bonne pinte revigorante.
Tu me donneras des nouvelles de cette concoction alambiquée avec netteté et incision par notre trolloshaker : "Gorgesèche-braquipouce", qu'il l'appelle.
Et si tu manques de monnaie, tu pourras toujours Recycler tes vieilles brolls chez nous (Attention on n'accepte pas les belles-mères !)
Puis, c’est mieux que la galerie troll-rat, par ici : l'auberge du Tonneau Rondouillard, forge, tanneur, téléporteur : le bled est animé !
Ici le voisinage est sympathique et la vie va bon train, au rythme des kuss-kuss.
Si t’as des questions, t’as qu’à contacter Hebus-Jo (96937), il raffole des chauves-souris… Bon, vrai que l’inverse n’est pas vrai, mais c’est parce qu’elles n’ont pas le temps de l’apprécier, sûr !
Allez, tu rentres ? Reste pas planté là, ça fait moche ! Pi ça porte malheur, ça attire les boujd'la, en plus… Allez, amène ta carcasse, on laisse même entrer les cruciverbistes, que ch’te dis ! ... et on ne mange pas d'trolls, sauf des fois quand y nous obligent.
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