Détails de la Guilde : Kabulanobak Ôbaklanabulo
Date de Création 2005-03-09 11:20:47
Gestionnaire lukamikaze (61363)
Nombre de Membres 18 membres
Site Web http://kabteam.free.fr
Description
NNYAAAAAAAAHAAAAAAA

Attendez que je remette la main sur ce fichu parchemin sacré qui retrace toute notre glorieuse histoire, vous en prendrez plein les mirettes!!

mmmh, voyons, la dernière fois que je l'ai vu c'était dans la main du chef avant qu'il ne disparaisse dans un buisson...
j'ai un mauvais pressentiment...

ha! le revoila. mm beurk, heureusement ksé lisible:

KABULANOBAK ÖBAKLANABULO




En des temps reculés vivait un troll nommé Lonard da Quirm. Il passait pour fou auprès des autres trolls car depuis tous petit (et depuis sa rencontre brutal avec une stalactite) il n avait qu une idée, qu un objectif : voler.
Non pas « voler » comme « dérober », « chaparder », « carrotter », mais bien voler comme s élever dans les airs et faire de la brasse comme ces trucs à plumes qu'on trouve à la surface et qui se logent facilement entre les crocs.

TOMAWAK de son état, il étudia longuement les hautes arcanes afin de trouver un sortilège susceptible de l'amener à côtoyer le firmament. Malheureusement, la magie du feu étant ce quelle est, le résultat de ses expériences détruisit plusieurs cavernes ainsi que les trolls et monstres qui passaient par là.
Des décombres encore fumants émergea un Lonard méchamment estropié, brûlé au 3ème degré, dépourvue de poils et de mouches.

Dés lors il fut traité comme un paria par ses frères ; mais n'en abandonna pas moins ses expériences. Dans son exil, seul un trollinet l'accompagna, fasciné par les prouesses du « troll-tout-noir ».

Quelques années plus tard et aux termes de multiples essais, Lonard qui avait abandonné la magie, bricola une machine comme un gros dindon en bois. Sur les ailes il fixa des dragonnets des marais nourris au souffre et au salpêtre. Dans la tête il fixa un siège et tout un assortiment de câbles, poulies, cadrans et leviers. Deux dômes en verre permettaient au pilote de voir où il allait.

Une larme en coin, Lonard contempla son oeuvre, elle était parfaite. Le vernis luisant de l'appareil lui renvoya son reflet, les séquelles de l'accident, l'âge et les méchouis de gowap ne lui avait pas fait de cadeaux : il était désormais trop vieux et trop gros pour faire le premier vol d'essai.
« Viens voir ici petit, dit-il à son apprenti, aujourd'hui est un grand jour pour la trollité ! Aujourd'hui nous allons nous affranchir de la gravité qui nous cloue au sol depuis tant d'éons. En ce jour qui restera dans l'histoire, petit, les trolls partent à la conquête des étoiles! »
- heugeu ? ki par où ? poukoi ? kicé lé toiles ?
Lonard considéra le jeune troll d'un oeil éteint, « toi monté la dedan et tiré gro levié kan lumière devenir bleu ».
- ok patron, et kan kon mange le gro dindon, chef ?

- « monte », certains mots sont de plomb, celui-ci avait la force d'impact d'un géo-croiseur sur un bol de soupe.

Dans son Dupleix au panthéon des dieux troll, le dieu du feu constatai avec affliction que le vieux troll n'avait pas retenu la dernière leçon. Si il laissait faire, c'est l'ensemble de la déité qui allait lui souffler dans les bronches.
Et se faire passer un savon par le dieu du hmmh.. disons de la fertilité, était proprement insupportable. Il grimaça en chassant le souvenir douloureux du gros morceau de chair veiné de bleu et turgescent qui tressautai dans tous les sens à mesure que l'autre obsédé gueulait. Les dents serrées, il se pencha sur le Hall.
- attend un peu mon gaillard...

Dans le laboratoire, l'ancienne cheminée volcanique tenant lieu de plafond avait été réaménagée en rampe de lancement.
Lonard, ses lorgnons vissés sur la truffe, échangeait les ultimes chauves-souris avec son apprenti.

- Ok gamin, ten second before ignition!
- Keuwaaa?!
- Rmmmh, désolé. 10 seconds avant mise à feu.
- Où ça un feu ?

8 seconds plus tard, car le temps n'a pas beaucoup d'importance pour un troll, une batterie d'aiguilles parfaitement synchronisées par un mécanisme digne d'un horloger schizophrène sous acide vinrent s'enfoncer dans le croupion des dragons.

Une violente secousse ébranla tout le hall. Un vol de snoufrette à burnes mordorées, espèce rare et proche de l'extinction passant à la vertical du volcan resta interdit en voyant un dindon géant et pétant le feu leur foncer dessus.

Dans le cockpit, peu concerné par l'écologie et la préservation des espèces, le jeune trolls souriait béatement et ponctuai d'applaudissements les taches rouges qui apparaissaient sur les hublots en faisant « ploc-ploc-ploc ».

Au firmament, un dieu en pétard entonnait une terrible malédiction :

-« QUE LA FOUDRE LE FRAPPE !! QUE SON POIL SOIT BRULE !! QUE SA CHAIR PORTE LES STIGMATES DE MA COLERE !! QU'IL SOUFFRE 10 ANS DANS UN PAYS LOINTAIN ET QU'ENFIN IL REVIENNE POUR TEMOIGNER QUE JAMAIS IL NE FAUT CONTRARIER UN DIEU !!!!!!!!


Au travers de sa lunette à voir loin, Lonard vit distinctement un éclair déchirer le ciel bleu et immaculé, avant de frapper de plein fouet le dindon. Les glandes à feu des dragons explosèrent simultanément donnant naissance à une mini supernova.

Le vieux savant rassembla ses affaires et décampa en vitesse, laissant derrière lui son laboratoire et ses automates gardiens. Dans ses bagages, une brosse à crocs, quelques appareils et un rêve vieux comme le monde. Plus personne n'entendit plus parler de lui.

L'histoire aurait pu s'arrêter là... Mais il se trouve qu'un troisième personnage assista à la scène. Il vit la tête du dindon décapité être projeté à l'horizon et suivi sa trajectoire des yeux.
Ses pouvoirs étaient limités mais suffisant pour ordonner aux vents de porter la tête du gallinacé jusqu'à l'endroit voulu.



Il ne pouvait vaincre les dieux trolls. Ils s'étaient moqués de lui, l'avaient brimés, frappés, sod...mmmh, violentés et avaient décimés son peuple. Après une éternité de souffrances il tenait enfin sa vengeance : ne pouvant vaincre les trolls, il allait les humaniser !
Dans sa barbe, le dieu des humains sourit à s'en décrocher la mâchoire.


Kent le porcher et sa femme étaient un honorable couple de quadragénaire fort estimé dans la communauté de Semoulville. Ils menaient une vie saine et juste, mais à leur grand regret n'avaient jamais réussis à avoir d'enfants.
Une nuit ils furent réveillés par un bruit de tonnerre. Accourues au dehors, ils virent un étrange appareil de bois et de métal torturé, au fond d'un cratère là où se trouvait encore la veille, l'enclos de « gros-julien » leur verrat.
Intrigués, il y avait de quoi, le couple inspecta la carcasse calciné de l'engin. Derrière une plaque de tôle ils découvrirent le corps mutilé mais vivant d'un ,heuuu, enfant. Moche certes mais un enfant quand même.
-« ô mon époux, nos prières ont enfin été entendus ! C'est un don du ciel, la réponse à ce que nous appelions de nos voeux depuis tant d'années !
-« oui mon aimée, nous l'élèveront dans la foi et le respect d'autrui. Mais il nous faut lui trouver un nom et le baptiser.

Et comme certaines règles sont les même au travers du multivers, l'enfant se prénomma Clark.

Bien que grièvement blessé et brûlé sur tout le corps, le gamin guérit prodigieusement vite. Au bout de quelques semaines il gambadait à nouveau. Cependant il ne retrouva jamais la mémoire, seul lui restai l'étrange manie de mettre tout et n'importe quoi dans sa bouche.
Il grandit et devint un rude gaillard, un peu velue bizarrement, mais à la campagne cela passait pour une qualité les longues soirées d'hivers.

Kent le porcher qui en son fort intérieur n'avait jamais voulu d'enfant et s'évertuai depuis des années de faire l'amour à sa femme d'une façon peu hygiénique et totalement inadapté à la procréation*, commençait à se dire qu'il avait peut être eu tort. C'est rigolo un gosse surtout quand il vaut largement 4 boeufs quand on lui attelle une charrue.

*: là vous me direz « elle est con ou quoi madame Kent ?!», et bin je vous répondrai qu'a la cambrousse il y des chose dont on ne parle pas quand on est bien éduqué et que c'est très bien comme ça même si cela conduit a certaines carences en biologie élémentaire.


Tout aurait pu être au mieux dans le meilleur des mondes si un jour sa mère n'avait pas décidée de l'éducationner. Elle le confia à un couvent afin que les soeurs lui règlent son problème d'élocution et lui apprennent à lire.

Pour Clark, ce fut comme si le sol s'était ouvert sous ses pieds. Afin de lui apprendre à articuler sans mâchouiller ses mots, les soeurs lui firent apprendre des pages entières de formules tarabiscotées dont le sens reste obscure pour un troll :

" lapinicho loanichba méhounichlibou libounichnioniba, troipetite truitecuite troipetite truitecru, kabulanobak obaklanabulo.."

Aucun troll ne peut supporter un tel traitement et la parcelle de trollité qui restait caché derrière son neurone se rebella. Des millénaires d'instinct de prédateur sanguinaire investirent subitement la conscience du troll alors qu'il hurlait la dernière phrase de l'ouvrage maudit :

KABULANOBAK OBAKLANABULO !!!!

Des jours après, l'écho résonnait encore sur les ruines fumantes et les cadavres éventrés.

Clark, contrarié...


Niché dans les nuages, un petit dieux avait l'air dépité.
- et merde...


Il fallut une éternité au troll pour retrouver le hall. Ses voyages l'avaient marqués, il portai à présent des tatouages et des peintures de guerres sur tout le corps, du moins là où il n'y avait pas de cicatrices. Le regard fou et guidé par les effluves familiers, il remit enfin pieds dans les tréfonds.

A l'intérieur du «Malachite bar », keusmholt et keulthör refaisaient le monde au fond d'une chope.

- Chteu ldi mwaa (burp), les jhéros djadich yan a plu guère ! tou foul camp !

- Moai (hips), touch dè chakakrotte avek des chti kiki ! Ha i chon for pour tapé du trollinet mai fach a un bon chtreum ya plu perchonne !

- Toutafaich ! krébin djeu dgraoch wach, miyard !! (?)

Les deux larrons prirent conscience qu'un autre personnage se trouvait à leur table.
Dans le brouillard des vapeurs d'alcool ils avaient du mal à distinguer ses traits, on aurait dit une armoire normande recouvert de boue et de peinture.

- et toa mon gach, kestan panch ?
- Ka...
- Chta un problème pouch parlé ou tech malanbouché ?
- Ka...
- Kwa ka ? Ché kwa ka ?
- Torèch pa un chti problèm d'élokuchion défoach ?

D'un geste gauche, Keusmhölt pour qui l'art de la réparti se résumait à un bon coup de gourdin derrière le crâne, expédia sa chope pleine de gnole au soufre liquide dans la direction approximative de leurs compagnon de tablé. Elle manqua sa cible d'un bon mètre sur la gauche et vint s'écraser sur la tête d'un Durak occupé à taper le carton avec une demi-douzaine de brute taillées dans la roche.
Poussés par l'instinct de conservation propre au trollinets, keusmhölt et Keulthor plongèrent sous la table alors que retentissait dans le bar un « KIKAFECHA !? » rageur.

Au chahut qui suis d'ordinaire se genre de question se substitua un rugissement comme on n'en avait jamais entendu dans le Hall :

KABULANOBAK OBAKLANABULO !!!!!! RAAAAAAAAARH KILL KILL DESTROY !!!!!



Bien plus tard, une main hésitante émergea d'un tas de gravas, là où s'était trouvé le Malachite bar. Deux silhouettes trolloïdes et poussiéreuses s'extirpèrent des décombres.

- Vachtedekong ! c'était quoi ça ?!
- Chépa.. un troll énorme ki fo pas faire chier ?

S'ensuivit un long moment de réflexion, évenement rare et exceptionnel dans la vie d'un troll.

- keskiladi o juste ? kabalobaka kekchose ?
- kabulanobak obaklanabulo (la nature avait dote keulthör d'un neurone de plus que son frère), ça sonne mystique je trouve..
- ouaip, genre cri de guerre des clans oubliés ou formule de puissance.

Re-réflexion (du jamais vu dans un délai aussi court)

- m'est d'avis qu'on tien là un truc capable de rallier un max de troll, c'est du putain de « revaïvôl », genre le retour du roi « tête-en-fer ».
- kwaaa ?
- amène toi, on a une légende à écrire...



REJOIGNEZ LES KABS ET FAITES PARTIS DE LA LEGENDE !!!



Amanita muscaria, excellent après 3 mois de macération dans du calvok (cardiaque s'abstenire)


"Bolet farceur" ou "Petit belge", se déguste en infusion qui pue des pieds. Permet d'ouvrir les portes de la perception, ne reste plus alors qu'à payer ses impôts.


On recrute du niveau 1 au 77. On a un programme nommé PSDE ou "programme de soutien au déplacement éclair". Compétence indispensable que tout troll se doit de maitriser. On file donc des px au nouveaux pour qu'ils puissent se l'acheter...
Les recrues du niveau 1 à 3 sont les "arpenteurs de l'ombre", ils se balladent seul ou en groupe jusqu'à possèder et maîtriser DE, Connaissance des monstres et pistage. ceci afin qu'ils se garantissent des revenus régulier en xp et une monté en niveau rapide.

DE + pistage + CdM + une autre compétence = 4 px par dla
8 par jour, 56 par semaine, 224 par mois... si je m'y étais mis dés le début je serais niveau 15...

Hierarchie:

- Arpenteur des ombres : Les futurs chasseurs en plein entrainement.

- Chasseur KABs : le chasseur est mk mais vaut mieux pas l'enmerder...

- Les scientifiques et maîtres du Trucbidule : Scientifiques et état-major travail en équipe.

- xxxx : xxxx-(vous n'êtes pas habilité a reçevoir plus d'informations )-xxxx

On a grosso modo une règle: on enmerde personne mais si quelqu'un nous chie dans les bottes c'est toute la guilde qui le traque et qui lui pourri l'existence!

Certaines rumeurs parlent d'une "section secrète" au sein des KABs, mais ce ne sont que des rumeurs on a rien a cacher...


une petite soif? n'hésitez pas a passer par chez nous vous en j'ter un dans l'gosier!


Le Kabulanobâk au Pikh-Nykk de la Tour de l'Ombre